Souscrire à un contrat de prévoyance : une norme en entreprise
Sur le plan des comportements et attitudes des dirigeants, l’étude relève que près de 9 dirigeants sur 10 ont souscrit à un contrat de prévoyance pour leurs collaborateurs. Plus de neuf sur dix (92%) déclarent qu’il s’agit d’un enjeu prioritaire ou important à leurs yeux.
Pour les autres, ceux n’ayant pas encore doté leurs salariés de garanties de prévoyance (11%), 3 raisons sont évoquées :
- la minimisation des risques (44%) ;
- le prix des contrats (33%) ;
- le régime obligatoire qu’ils considèrent comme suffisant (26%).
Globalement, plus de neuf dirigeants sur dix considèrent être bien informés sur les sujets liés à la prévoyance : les garanties souscrites (92%), leurs obligations en tant qu’employeur (91%) et les risques couverts par la prévoyance (90%).
90 % des dirigeants estiment que leurs collaborateurs sont bien couverts en prévoyance. En effet, les chefs d’entreprise sont convaincus que leurs salariés sont bien protégés contre les risques d’invalidité (98%), d’incapacité de travail (97%), ainsi qu’en cas de décès, de perte d’autonomie ou de maladies chroniques (96%).
Découvrir l’intégralité de l’étude Opinion Way X Groupe APICIL
L’étude « La prévoyance aujourd’hui et demain : perceptions et attentes des dirigeants d’entreprise », réalisée pour le Groupe APICIL, explore la perception des dirigeants* de la prévoyance en entreprise
Elle analyse aussi l’impact de la crise sur la santé des collaborateurs ainsi que les besoins et les intentions des dirigeants en matière de prévoyance.
*Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 500 dirigeants d’entreprises du secteur privé.
Les risques psychosociaux (RPS) et l’absentéisme suscitent de nouveaux besoins de couverture
Les dirigeants admettent que leur dispositif de prévoyance, n’est pas complet avec notamment, des carences sur le plan des garanties concernant les risques psychosociaux (RPS) et l’absentéisme.. Dans ce contexte, 65% des dirigeants aimeraient bénéficier d’au moins une de ces garanties dans leur contrat.
Pour près de la moitié des dirigeants (49%), la crise sanitaire a eu un impact important sur les conditions de travail et la santé mentale et physique des collaborateurs.
Ce constat concerne davantage les moyennes et grandes entreprises de plus de 250 salariés (74%) que celles de moins de 10 travailleurs (48%). Les entreprises des secteurs du commerce, de l’hôtellerie-restauration et des transports, fortement affectées par les périodes de confinement et restrictions (65%) insistent également sur la portée de la crise sur la santé mentale et physique des salariés.
Un quart des interviewés estime que le développement des risques psychosociaux (RPS) est une des principales conséquences de la crise sanitaire. Logiquement, leur prévention apparaît comme un axe prioritaire de prévoyance pour les dirigeants : 40% des dirigeants qui ne bénéficient pas actuellement de garantie contre le burn-out et la dépression souhaiteraient qu’ils figurent dans leur contrat de prévoyance, En outre, 22% des chefs d’entreprise envisagent d’initier une démarche sur ce sujet en 2022 dans un contexte où près des deux tiers (62%) trouvent la période favorable pour agir dans ce domaine.
De la même manière, plus de la moitié des dirigeants (51%) évoque une augmentation de l’absentéisme en raison de la crise sanitaire. Parmi ceux qui ne disposent pas de cette garantie, 20 % souhaitent l’intégrer à leur contrat de prévoyance.
Plus de la moitié des interviewés (53 %) considèrent que le contexte est propice pour initier une démarche de prévention de l’absentéisme et tout particulièrement ceux à la tête d’une entreprise de 50 salariés et plus (69%). De plus, certains dirigeants (23%) disent être intéressés par une évaluation du coût de l’absentéisme dans leur entreprise ou par une photographie de ce phénomène dans leur secteur d’activité (19%).
Conséquences de la crise COVID-19 : désengagement, démissions et difficultés de recrutement
Autres conséquences de la crise sanitaire, les difficultés de recrutement : près de quatre dirigeants sur dix (39%) l’évoquent dans ce contexte. Certains relèvent un désengagement ainsi qu’ une perte de sens chez les collaborateurs (22%), voire parfois une augmentation des démissions (17%), toujours suite à la crise du COVID-19.
58% des dirigeants considèrent le contexte comme porteur pour mettre en place des actions de qualité de vie au travail (QVT). Certains d’entre eux (21 %) envisagent même de mettre en place un diagnostic dans ce domaine courant 2022. Un pilotage plus étroit des arrêts de travail, avec des actions de contrôle et d’accompagnement des collaborateurs en arrêt s’inscrit dans les projets de respectivement 15% et 13% des dirigeants.
« Si les risques psychosociaux et l’absentéisme sont des phénomènes identifiés depuis de nombreuses années dans le monde du travail, la crise sanitaire que nous venons de traverser a largement contribué à les intensifier, obligeant les entreprises à réagir et trouver des solutions concrètes face au désengagement de leurs salariés. Par crainte de voir s’aggraver la santé de ces derniers, ce qui impacterait la performance collective, les dirigeants semblent aujourd’hui prendre la mesure de l’enjeu de la qualité de vie au travail et de la prévention des risques psychosociaux. Plus ou moins forte selon la taille des organisations, c’est une ambition commune qui se dégage : celle de déployer des politiques de prévention qui intègrent la dimension du risque de santé mentale et psychique du travailleur. En tant qu’acteur de la prévoyance et expert dans son domaine, le Groupe APICIL a un rôle déterminant à jouer dans la réflexion, la modélisation et la mise à disposition de nouvelles offres de services qui répondent à ces attentes, non seulement vitales à l’échelle de l’entreprise mais vertueuses sur les plans social et sociétal » déclare Thomas Perrin, Directeur Général Adjoint Santé et Prévoyance du Groupe APICIL.
Une légitimité unanime pour les institutions de prévoyance
À l’émergence de ces nouveaux besoins, l’accompagnement des dirigeants dans la mise en place de nouvelles politiques et actions de prévoyance semble essentiel.
À cet égard, les assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance (IP) bénéficient de la plus solide légitimité pour conseiller les entreprises en matière de prévoyance : 70% des dirigeants les identifient parmi les acteurs les mieux placés pour assumer ce rôle, devant les experts-comptables (38%) et les courtiers (18%).
En résumé, les dirigeants préfèrent nettement s’appuyer sur des experts dont la prévoyance est le cœur de métier.
Lorsque les dirigeants jugent la relation avec leur assureur, la qualité du service rendu (58%), le prix des cotisations (53%) et la disponibilité des interlocuteurs (52%) sont les trois critères les plus déterminants.
Dans un second temps, la dimension conseil est également très prisée (36%) avec des attentes spécifiques : un dirigeant sur trois souhaiterait davantage de pédagogie sur les obligations conventionnelles en prévoyance (31%) et un conseil personnalisé sur les solutions de prévoyance (28%).
*Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 500 dirigeants d’entreprises du secteur privé de 1 salarié et plus, représentatif des entreprises de cette taille. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de taille d’entreprise, de secteur d’activité et de région d’implantation. Les interviews ont été réalisées, du 2 au 24 février 2022, par téléphone, sur système CATI (Computer Assisted Telephone Interview).
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