Actualités

IBET© : un indicateur pour piloter la performance sociale

L’indice de Bien Etre au Travail (IBET©)* permet de mesurer le bien-être au travail. Calculé régulièrement dans l’entreprise, c’est un indicateur du climat au travail et un outil puissant pour piloter l’amélioration de sa performance sociale.

Evaluer la santé de son entreprise

Maladie, absentéisme, retard, stress, burn-out, turn-over… Sans reconnaissance, sans qualité de la relation ou encore sans autonomie au travail, se développe un certain mal-être chez les salariés, qui se traduit instantanément par une baisse de la santé au travail et à fortiori, de la performance sociale et de la productivité dans l’entreprise.

Le cabinet Mozart Consulting a créé un indice, l’Indice de Bien-Etre au Travail ou IBET©, qui permet justement de mesurer et de piloter le degré de satisfaction des salariés au travail. La valeur de l’indice évolue de 0 à 1, ce chiffre représentant la meilleure performance de l’engagement socio-organisationnel de l’entreprise.

IBET 2018 : les statistiques sur la qualité de vie en entreprise

Pour la 8ème année consécutive, Mozart Consulting et le Groupe APICIL, dévoilent l’IBET© national pour 2018, calculé sur les statistiques recueillies en 2016. En 2018, l’IBET stagne à 0,75, soit un niveau d’engagement des salariés qualifié de contraint, révélant ainsi une dégradation de valeur ajoutée de 25 % (Badwill Social©).

Ayant pour source le secteur privé et ses 18,3 millions de salariés, l’IBET 2018 révèle un coût du désengagement réciproque et de non-disponibilité de l’ordre de 13 340 € par an et par salarié. Sur ces 13 340 €, 40 % sont des coûts compressibles du désengagement, et donc récupérables pour les entreprises qui décident d’agir sur la Qualité de Vie au Travail.

Les coûts compressibles de non-disponibilité liés aux arrêts de travail s’élèvent à 3 070 € tandis que ceux liés aux désengagements réciproques employeur/salarié s’élèvent à 2 230 €. De plus sur ces 13 340 € de coûts compressibles, 20% sont considérés comme une provision pour risque de présentéisme de santé et/ou de désengagement.

La Qualité de Vie au Travail : un enjeu global

La loi Rebsamen de 2015 qui fait de la Qualité de Vie au Travail, pour les entreprises de plus de 50 salariés, un enjeu global de dialogue social, peut et doit permettre d’agir pour une santé globale et une performance sociale en devenir.

La dégradation du bien-être au travail concerne tous les secteurs d’activité et toutes les typologies d’entreprises, des plus petites au plus grandes. Malgré tout, certaines s’en sortent mieux que d’autres. Notamment les secteurs Banques/Assurances et Energie/Environnement, qui affichent un indice de performance sociale à 0,85, alors que le secteur des services à la personne peine à atteindre 0,70.

L’IBET© d’une entreprise n’est pas une fatalité, mais un indicateur puissant du bien-être et du climat social au travail. S’en emparer, le mesurer et tenter de le faire progresser, sont autant de pas vers l’amélioration de la performance sociale de votre entreprise.