Prévoyance

Entreprises de la CCN SDLM : ces 5 risques professionnels que vous devez anticiper

5 minutes
Dans l'univers exigeant des entreprises de la branche SDLM (elle recouvre la distribution, la location et la maintenance des matériels agricoles, de travaux publics, de manutention, de parcs et jardins et activités connexes), les salariés sont souvent exposés à une multitude de risques professionnels. Que ce soit sur le terrain, lors de l'utilisation d'équipements spécialisés ou dans des environnements bruyants, ces risques peuvent entraîner des conséquences graves sur la santé et la sécurité des travailleurs.

1. Les troubles musculo-squelettiques (TMS)

Les TMS représentent l’un des risques les plus courants en raison des tâches répétitives et de la manipulation de charges lourdes. Ces troubles affectent les muscles, les articulations et les nerfs. Il peuvent entraîner des douleurs chroniques et des incapacités de travail à long terme. Pour prévenir les TMS, il est essentiel de mettre en place des programmes de formation sur l’ergonomie, d’offrir des pauses régulières et d’encourager l’utilisation d’équipements de levage assistés. 50,7 % des employés de la branche travaillent en atelier, souvent à temps complet. Il est donc nécessaire de bien appréhender ce risque. Retrouvez la synthèse du rapport de branche en pdf.

Dans l’une de ces études, L’INRS insiste sur 2 autres facteurs aggravants :

  • La tenue de postures inconfortables
  • Les actions obligeants à des gestes d’une grande précision

Selon une étude de l’Assurance maladie* portant sur la répartition des troubles musculo-squelettiques par syndrome, l’épaule est la zone la plus touchée (35%). Le poignet, la main et les doigts représentent 33 % et le coude 23 % des zones atteintes.

* Etude en PDF menée auprès de 9 principaux Comités techniques nationaux.

2. L’utilisation de matériel électroportatif

Sur le terrain, les salariés relevant de la convention collective SDLM utilisent fréquemment du matériel électroportatif pour effectuer diverses tâches. Cependant, l’utilisation inappropriée ou excessive de ces outils peut entraîner des blessures graves, notamment des coupures, des brûlures et des chocs électriques. Les tronçonneuses, taille-haies, sécateurs assistés et débroussailleuses portatives ont représenté jusqu’à un quart des arrêts de travail dû à l’utilisation de machines**. Des actions de prévention sont donc à mettre en place autour de ces outils. Cela passe aussi par un maintien des outils en bon état et par la fourniture d’équipements comme des gants ou des lunettes de protection.

** Etude en PDF : les risques liés aux machines agricoles en chiffres.

3. Les vibrations transmises aux membres supérieurs

L’utilisation d’équipements tels que les perceuses, les marteaux-piqueurs et les scies électriques vont de pair avec l’exposition à des vibrations importantes. Ces vibrations, transmises de manière régulière aux membres supérieurs peuvent aller jusqu’à provoquer des maladies professionnelles telles que décrite dans le tableau de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité).

D’autres pathologies peuvent également apparaître comme le phénomène de Raynaud, la perte de sensibilité, ou encore le syndrome du canal carpien.

Selon l’article Article R4442-1 du code du travail l’employeur doit prendre « des mesures de prévention visant à supprimer ou à réduire au minimum les risques résultant de l’exposition aux vibrations mécaniques, en tenant compte du progrès technique et de l’existence de mesures de maîtrise du risque à la source. » 

4. Le bruit, un marqueur du quotidien

Sur le terrain ou dans les ateliers de réparation, l’exposition au bruit est souvent prégnante. Or, une exposition prolongée au bruit peut entraîner des troubles de l’audition, des maux de tête ou des troubles du sommeil. Pour protéger les salariés contre les effets néfastes du bruit, il est important de fournir des équipements de protection auditive, de limiter le temps d’exposition au bruit et d’isoler les sources de bruit dans les environnements de travail. Un bilan auditif régulier peut aussi être mis en place.

5. Un niveau de protection sociale insuffisant

Nous avons observé ci-dessus 4 risques majeurs dont les salariés et les employeurs de la branche SDLM doivent se prémunir. Mais en dépit des actions de préventions menées, un incident peut advenir.

Pour pallier cela, APICIL est le seul assureur recommandé par les partenaires sociaux de la branche SDLM sur la prévoyance et la mutuelle. Cette spécificité fait du groupe APICIL un interlocuteur unique en matière de protection sociale.

Chaque métier comporte ses spécificités et ses risques, c’est pourquoi choisir un assureur recommandé apparaît comme le meilleur des choix. Parmi les services inclus au contrat, le soutien psychologique vous permettra de bénéficier de 3 séances par an. La possibilité de bénéficier d’un deuxième avis médical, afin de prendre une décision en toute confiance, est également disponible. Vous bénéficiez aussi de la téléconsultation médicale et d’une assistance à votre écoute 24h/24, 7j/7.