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Mal-être des salariés et perte de performance

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Le mal-être au travail impacte la santé des salariés mais pas seulement ! Il peut aussi avoir de lourdes conséquences financières pour l’entreprise et endommager durablement sa performance sociale & économique.

Mal-être au travail : des performances en berne pour les entreprises

 

Selon le dernier baromètre Edenred-Ipsos* réalisé dans 15 pays, 71 % des 14 000 salariés interrogés se disent satisfaits de leur bien-être au travail. Cette moyenne induit quelques disparités entre les premiers de la classe, comme l’Inde, le Mexique, les USA, le Chili ou le Brésil, qui atteignent plus de 77 % de satisfaction. La France, finaliste de ce , classement, ne compte que 67 % de satisfaits contre 74 % pour l’Allemagne.
* publié fin mai 2016

Le mal-être au travail peut trouver sa source dans différent cas de figure comme par exemple :

  • Le cadre de travail du salarié.
  • Ses relations avec son management.
  • Ou encore quelque chose de plus émotionnel, tel que le plaisir qu’il a à venir travailler le matin ou à faire un travail intéressant et stimulant.

En France, selon le baromètre Edenred-Ipsos, ces trois paramètres participent de manière quasi équivalente à la satisfaction des salariés. Toutefois, les français ont de plus fortes attentes en matière d’attention apportées par le management, d’où une insatisfaction plus importante sur cette dernière donnée.

 

Le mal être au travail et ses conséquences :

 

La santé des salariés en berne

Le mal-être au travail est d’abord préjudiciable à la santé des salariés. Ils peuvent développer des risques psychosociaux comme le stress, l’irritabilité, la dépression, le burn out. Ainsi que des risques « physiques »  tel que des troubles musculo-squelettiques, comme par exemple, le mal de dos & les lombalgies.

Mais tous ces symptômes ont également des conséquences sur la bonne marche de l’entreprise. Le mal-être peut entraîner une progression de l’absentéisme ou du présentéisme, et ainsi développer un turn-over ou une baisse des capacités d’initiative : des retards par rapport aux délais, un travail de mauvaise qualité, un comportement inapproprié avec la clientèle, etc.

Burn out : peut-on se prémunir contre le risque ?

Découvrez l’interview croisée de deux spécialistes :

Nathalie Vallet-Renart, dirigeante de la société d’accompagnement en RH Aldhafera et elle-même victime d’un burn out, et Bruno Delcampe, fondateur de SOS Entrepreneur.

Une baisse significative de la performance de l’entreprise

Les effets du mal-être au travail ne sont pas toujours faciles à chiffrer, mais les dernières études démontrent que le désengagement des salariés peut avoir de lourdes conséquences financières et endommager durablement la performance sociale et économique de l’entreprise.

Une étude réalisée en 2014 par le cabinet Mozart Consulting pour APICIL, a évalué les coûts de la souffrance au travail à 12 000 euros par salarié et par an. Aujourd’hui, selon cette même étude, il est prouvé que la première cause de la dégradation de la compétitivité des entreprises du secteur privé (18,3 millions de salariés), relève des carences dans l’organisation du travail. Cela peut aller jusqu’à une perte de valeur ajoutée de 24 % !

Enfin, selon une autre étude du cabinet Alma Consulting, il apparaitrait que chaque point d’absentéisme supplémentaire coûterait 0,3 % de la masse salariale, soit environ 30 000 euros pour une entreprise de 30 personnes. Il est temps d’agir !